Ah .. le lycée !
Ah, le St Esprit ! Toute une histoire, toute une époque qui se termine dans quelques mois … Ne soyons pas tristes, c’est le début d’un autre chapitre. Mais il faut bien avouer que celui-ci fut bien long car même si la durée est propre à chacun, on est tous passé par là.
La question qu’on se pose désormais à quelques semaines de la libération, car il faut bien nommer les choses par leur noms, n’ayons pas peur de choquer, c’est « Est ce qu’on regrettera tout cela ? ».
Est-ce qu’on regrettera ces couloirs violets, ces salles couleur papier toilettes, ces tableau verts qui ne s’effacent plus, ces tables et chaises jaunes qui agressent les yeux, ces estrades à cause desquelles tous les prof’ se sont déjà cassé la figure au moins, ces radiateurs toujours trop froids en hiver et toujours trop chaud en été, ces fenêtres qui laissent passer les courants d’air, ce hall qui nous est toujours interdit, cette file à la cantine qui n’en finis pas, ces trop rares jours de pizza qui font illuminer le regard de centaines d’élèves comme un Saint Graal, cette nourriture tellement … je crois qu’il n’y a pas d’adjectif assez fort pour la désigner, ce son des talons qui claquent dans le couloir qui est souvent accompagné par cette douce voix qui résonne pour notre plus grand plaisir, ce monsieur dont je ne me souviens jamais du nom et qui nous raconte à quel point l’Allemagne c’est magique et plein d’autre trucs qui nous font plus dormir qu’autre chose, la dame du CDI qui accepte notre présence contrainte et forcée, ces heures de perm’ à devoir faire un effort parce qu’il y a des cours à côté et qu’il faudrait pas que les prof’ s’énervent quand même, ces profs qu’on adore tellement détester que ça en devient un jeu, ceux qui nous font tellement tripper qu’on attend plus que leur cours pour se taper de bons délires, ceux qui nous font rêver et dont on se souviendra toujours du nom et puis les autres, ceux qu’on n’écoute pas, ceux qu’on écoute plus, ceux qu’on ne voit plus quand ils rentrent dans la classe, ceux qui nous énervent par leur manque d’autorité ou encore ceux qui s’énervent pour des bêtises et puis ceux dont on oubliera le nom l’instant même après avoir passer les porte du lycée pour la dernière fois tellement ils ne nous ont ni intéressés ni amusés et tout un tas de choses qui resteront gravées dans notre mémoire.
Et puis là je ne parle que de le côté un poil négatif de notre lycée préféré, car il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas que des choses négative et qu’on s’éclate quand même, rien qu’avec ceux qui partagent nos cours et nos vie pendant 8 heures par jour. Et oui ! Il ne faut pas oublier nos camarades de classe qui réussissent à rendre cet enfer bien plus supportable ! Et plus tard, mais bien plus tard, on se rappellera d’eux et on racontera à nos enfants à quel point on a pu rigoler quand Untel disait telle chose au Prof d’Histoire ou quand Machine disait autre chose à la Prof d’Anglais. Ah mais oui qu’est ce qu’on a pu rigoler tous ensemble ! Faire enrager la Prof d’Svt ou n’importe quel autre, le but c’est qu’on s’amuse, qu’on détende l’atmosphère pour oublier toutes ces choses qui nous pourrissent notre petite vie de lycéen. Le moindre truc bête nous fait rire à gorge déployée, mais que voulez-vous nous ne sommes que des lycéens. Mais suis-je bête ! J’oublie une chose méga super hyper importante. En effet, j’ai failli oublier les amis … c’est surtout grâce à eux que nous avons pu voir la fin du tunnel, voir une fine lueur d’espoir. Se retrouver ensemble, s’amuser, s’éclater, dire des conneries, s’aimer, se faire la gueule, ne pas se comprendre, boire un coup tous ensemble, partir en vacances, se bourrer la gueule par solidarité et j’en passe parce que je pense être censuré par ce que je pourrai dire, et je préfère pas. Les relations qui se font et se défont, des groupes, des solitaires, des électrons libres, de tout juste dans un endroit, il y a de tout, pour tous les styles pour tous les genres. Et puis les relations sentimentales aussi. Elles ont commencées par des amourettes au collège puis se sont terminées en relations trash et en potins passionnant pour les autres (ah mais ça ce n’est pas un point positif ! Encore que …).
Si je fais la comparaison des plus et des contres, il me semble qu’il y a autant de chaque côté, alors quelle est la réponse ? … Je pense qu’elle est propre à chacun mais pour ma part je suis bien contente de partir même si je vais regretter tout ça ou presque. Alors même si c’est la fin de notre histoire, je suis fière de faire parti de la promo 2010 qui, d’après une de mes connaissances, a vraiment quelque chose de plus que les autres. Peut être parce que c’est notre année mais est ce que cela a vraiment de l’importance ? Non, le fin mot de l’histoire c’est que je souhaite bon courage à tous pour leur vie en dehors du St Es !
by Bluppy